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Politiques locales de production – Politique globale de l’entreprise
La tolérance et la sensibilité font partie des caractéristiques comportementales d’une activité pilotée.
Tolérance : exprime l’écart maximum admissible pour l'activité pilotée entre l'état perçu du processus (état interne) et
l'objectif poursuivi (objectif externe).
Sensibilité : correspond aux évolutions du processus jugées significatives dans le contexte de l’un des buts (objectifs
internes) de l’activité.
Tolérance : exprime l’écart maximum admissible pour l'activité pilotée entre l'état perçu du processus (état interne) et
l'objectif poursuivi (objectif externe).
Sensibilité : correspond aux évolutions du processus jugées significatives dans le contexte de l’un des buts (objectifs
internes) de l’activité.
Tolérance et sensibilité, peuvent être :
• prescrites : imposées de façon structurelle
• conjoncturelles : corrigées (consciemment ou inconsciemment) par le pilote de l’activité
Lorsque les objectifs sont validés par le niveau opérationnel supérieur et que les procédures de mise en œuvre des savoirs sont imposées, l’autonomie d’une activité ou d’un acteur et, par là même, sa politique locale de production ou de pilotage ne pourront s’exprimer qu’à travers la tolérance et la sensibilité conjoncturelle.
Le fait de tolérer un certain dépassement de vitesse autorisée ou d'être sensible à l’état technique des véhicules exprime la politique d'un agent de la circulation.
Dans une activité de 1e catégorie il s'agit de la seule forme d’expression de son autonomie.
Dans une activité de 2e catégorie, la politique locale intègre en plus l’expression des préférences face aux sollicitations
simultanées – Fp.
Un secrétariat partagé entre plusieurs directions assume cette fonction. La demande d’une direction est toujours urgente
et, du fait que ces directions sont au même niveau dans la hiérarchie, leurs demandes sont de même importance.
Dans une activité de 3e catégorie, la politique locale comprendra en plus les conditions d’auto validation des objectifs (externes).
Dans un réseau de fast food, un établissement peut se donner pour objectif de proposer, outre les plats standards, des
concours, des actions promotionnelles, … sans y être obligé par la direction du groupe.
Ainsi, le modèle B-ADSc permet de mettre en exergue des politiques de production.
Dans une entreprise, la politique de production (de pilotage des opérations) peut être considérée comme le jeu des tolérances et des sensibilités au long des chaînes décisionnelles avec :
• pour les activités de 2e catégorie, les préférences en sus,
• pour les activités de 3e catégorie, l’enrichissement des objectifs généraux validés localement.
Un classement des objectifs par niveau s’opère dans une organisation. Ce classement découle d’un découpage des missions, donc des délégations. Les missions à court terme ont une portée locale et revêtent un caractère opérationnel alors que les missions stratégiques à plus long terme nécessitent une ouverture de l’organisation sur son entourage. Ceci conduit à une spécialisation des objectifs d’une part selon leur nature et l’horizon de la décision, d’autre part en fonction de l’activité.
Au sein d’une organisation industrielle, la production est perçue comme un sous-système. Elle met en jeu les objectifs stratégiques (flexibilité, qualité, ...) d’ordre managérial et les missions qui répondent à des finalités telles que la planification (Fp). A la jonction du système physique de production, elle transpose des objectifs de court terme en consignes (pilotage des lignes, contrôle de gestion, ...).
Désormais les processus de fabrication sont placés, de manière explicite, sous l’influence des flux décisionnels. Le système de pilotage débute avec la prise en compte des objectifs généraux et s’arrête à la jonction avec le système physique de production. Quant-à la politique réelle de production, elle découle des politiques locales que génèrent les activités de l’organisation.
La décomposition rationnelle des objectifs généraux en sous objectifs et des missions en sous missions n’est pas suffisante en soi pour s’assurer de la convergence des buts, encore faut-il que les politiques locales s'inscrivent dans la politique globale souhaitée par les dirigeants.
• prescrites : imposées de façon structurelle
• conjoncturelles : corrigées (consciemment ou inconsciemment) par le pilote de l’activité
Lorsque les objectifs sont validés par le niveau opérationnel supérieur et que les procédures de mise en œuvre des savoirs sont imposées, l’autonomie d’une activité ou d’un acteur et, par là même, sa politique locale de production ou de pilotage ne pourront s’exprimer qu’à travers la tolérance et la sensibilité conjoncturelle.
Le fait de tolérer un certain dépassement de vitesse autorisée ou d'être sensible à l’état technique des véhicules exprime la politique d'un agent de la circulation.
Dans une activité de 1e catégorie il s'agit de la seule forme d’expression de son autonomie.
Dans une activité de 2e catégorie, la politique locale intègre en plus l’expression des préférences face aux sollicitations
simultanées – Fp.
Un secrétariat partagé entre plusieurs directions assume cette fonction. La demande d’une direction est toujours urgente
et, du fait que ces directions sont au même niveau dans la hiérarchie, leurs demandes sont de même importance.
Dans une activité de 3e catégorie, la politique locale comprendra en plus les conditions d’auto validation des objectifs (externes).
Dans un réseau de fast food, un établissement peut se donner pour objectif de proposer, outre les plats standards, des
concours, des actions promotionnelles, … sans y être obligé par la direction du groupe.
Ainsi, le modèle B-ADSc permet de mettre en exergue des politiques de production.
Dans une entreprise, la politique de production (de pilotage des opérations) peut être considérée comme le jeu des tolérances et des sensibilités au long des chaînes décisionnelles avec :
• pour les activités de 2e catégorie, les préférences en sus,
• pour les activités de 3e catégorie, l’enrichissement des objectifs généraux validés localement.
Un classement des objectifs par niveau s’opère dans une organisation. Ce classement découle d’un découpage des missions, donc des délégations. Les missions à court terme ont une portée locale et revêtent un caractère opérationnel alors que les missions stratégiques à plus long terme nécessitent une ouverture de l’organisation sur son entourage. Ceci conduit à une spécialisation des objectifs d’une part selon leur nature et l’horizon de la décision, d’autre part en fonction de l’activité.
Au sein d’une organisation industrielle, la production est perçue comme un sous-système. Elle met en jeu les objectifs stratégiques (flexibilité, qualité, ...) d’ordre managérial et les missions qui répondent à des finalités telles que la planification (Fp). A la jonction du système physique de production, elle transpose des objectifs de court terme en consignes (pilotage des lignes, contrôle de gestion, ...).
Désormais les processus de fabrication sont placés, de manière explicite, sous l’influence des flux décisionnels. Le système de pilotage débute avec la prise en compte des objectifs généraux et s’arrête à la jonction avec le système physique de production. Quant-à la politique réelle de production, elle découle des politiques locales que génèrent les activités de l’organisation.
La décomposition rationnelle des objectifs généraux en sous objectifs et des missions en sous missions n’est pas suffisante en soi pour s’assurer de la convergence des buts, encore faut-il que les politiques locales s'inscrivent dans la politique globale souhaitée par les dirigeants.
